Martel Hiroya ; 15 ans et née le 17/04/1998  ; Hétérosexuelle ; Élève japonaise ; Cycle C ▬ Classe 02 ; Chat roux ▬ Yajuu terrien ;


DON ; Elle peut savoir ce qu'il y a vraiment dans le cœur des gens, découvrir leur véritable personne...

+ Même avec un déguisement, Martel saura qui il y a vraiment.
+ Elle peut consoler facilement les personnes dans le besoin

- Ce don lui fait remonter d'atroces souffrances, et peut perdre l'usage de ces jambes pendant quelques temps.
- Beaucoup de personnes la méprisent à cause de ce don.

PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ;

Code:

Sakurasou No Pet Na Kanojo ; [i]Shiina Mashiro[/i] ; Martel Hiroya

♣ Description :

Martel est plutôt mystérieuse. Tout le monde le lui dit. En fait, elle est comme ça depuis l'incident à l'ancien établissement Phoebe. Elle est silencieuse, et ne fait pas toujours transparaître la bonne émotion au bon moment. Ce qui lui a valu quelques désagréments d'ailleurs... En fait, elle est « perdue » sa personnalité. Elle n'ose plus se montrer, de peur que quelqu'un réagisse mal à son comportement. Disons que lorsqu'elle est à l'abri des regards, elle se met à sangloter, en repensant à son passé, ou alors elle casse un objet sous la colère. Assez manipulable, actuellement, on pourrait lui faire faire n'importe quoi. Elle se laisserait faire, en se disant que cela a été écrit, et que rien ne pourra y changer.  Sinon, en cours, elle est très sérieuse, mais ne participe jamais. Elle travaille ardemment, et obtient toujours de bonnes notes. Avant elle était souriante, bavarde, rien ne pouvait l'arrêter. Elle avait beaucoup d'amis qu'elle a perdu au fil du temps, ou même qui sont décédés à cause des rebelles. Elle en veut beaucoup à ces gens là, et peut facilement les repérer.
Elle est assez froide, mais elle a une apparence plutôt mignonne qui peut attirer des garçons. Dans ce genre de situation elle ne sait pas quoi faire, car elle veut les voir déguerpir, mais ne veut pas les blesser. Bizarre, je vous l'accorde. Mais elle est comme ça, et à moins qu'une personne réussisse à la changer, elle restera comme ça, ou bien elle se dégradera encore plus qu'elle ne l'est déjà mentalement.


« Vous avez déjà vu cette fille ? Oui, on dirait qu'elle a les cheveux blancs ! C'est carrément ridicule ! » Voici le genre de remarque que Martel devait supporter nuit et jour. C'est une remarque stupide certes, mais une remarque qui la touche profondément. Dans ce genre de situation, elle baissait ses yeux couleurs sirop d'érable, qu'elle tient de sa mère. Ses cheveux platines, et non blancs qu'elle admire et déteste tant lui arrivent jusqu'au milieu du dos. La peau blanche telle une colombe, elle attrape vite les coups de soleil, mais Martel veut profiter de la chaleur si éphémère. Le regard souvent vide d'expression, elle peut parfois faire peur, même si elle n'en n'a pas forcément l'intention. C'est le genre de fille à qui vos avez envie de dire : « Hé oh ! Réveille-toi ! ». Mais bien évidemment, si vous devenez son ami, vous pourrez alors la faire sourire. C'est assez magique en quelques sortes. Disons qu'elle a besoin d'affection, sans trop en faire. Elle a besoin de calme et de sincérité. Ses jambes, elles contiennent des zones assez fragiles. Oui, à cause de la bataille qui a causée la perte à Phoebe Pensionnat, elle avait perdue l'usage de ses jambes. Mais elle a retrouvé plus ou moins son adresse d'autrefois. Ses jambes fléchissent parfois et refusent de bouger, mais elle reprennent « vie » au bout de quelques jours. Un miracle ?  Toujours est-il qu'il restera à jamais une cicatrice de ce terrible accident. Vêtue souvent dans les tons sombres, on pourrait la croire gothique. Mais non, elle veut juste montrer qu'elle n'est pas sûrement sous son meilleur jour. Elle peut très bien s'habiller en blanc le lendemain, tout en restant distante, certes... Pour ce qui est du maquillage, elle met juste un peu de mascara et de crayon pour intensifier son regard. Elle est mince, et assez petite, mesurant un petit mètre cinquante-huit. Son air boudeur vous marquera sûrement....  Si vous la voyez en fauteuil roulant, aidez-là, c'est tout.

♣ Dossier du Pensionnaire :

Canard ou Mouton ? Canard
Viande ou poisson ? Poisson
Si vous étiez un légume ? Une patate
La couleur de votre serviette ? Rouge ?  
Vos phobies ? Être seule, tomber, être dans le noir, et l'orage.  
Si on vous annonce que vous mourrez dans moins de 5 minutes ? Je mourrais certainement sous le choc, donc en fait, je mourrais dans l'immédiat.  
Vous dans quinze ans ? Avec un mari et deux enfant, un garçon et une fille.

♣ Votre histoire :::




« Grande sœur !!! Grande sœur ! Je l'ai trouvé, elle est là, la Colombe !

Je m'en souviens. C'était au coucher de soleil d'un jour de juillet. Les rayons du soleil transperçaient ses doigts si minces. Son éclat de joie à l'idée de l'avoir trouvée raisonne encore dans mon esprit... Je veux le retrouver, mais il n'est plus.... L'idée de devoir l'oublier m'est insupportable. Je vais laisser ce souvenir m'envahir.

Nous étions dans la prairie, à la recherche de ce volatile blessé qui s'était enfuit alors que nous allions lui donner des soins. Je courrais dans les champs pour le rattraper. Il a toujours adoré les oiseaux. A vrai dire, j'avais prévu de lui offrir.

« Essaie de ne pas l'effrayer ! Vu comment son aile droite est pliée, il n'ira pas bien loin, mais il se fera très vite attraper. On va le ramener à la maison, c'est promis. Mais dépêchons-nous, les parents vont nous appeler pour le dîner. »

« Je sais, je sais... Allez.... Hop ! Je t'ai eu ! Ramenons-le vite avant que son état ne s'aggrave! »

Je me souviens avoir supplié nos parents d'accepter cet oiseau, en leur disant qu'il rendrait Izumi heureux. Oui, Izumi, c'était, mon petit frère. Enfin, mes parents l'ont adopté alors qu'il était dans la rue. Je me suis toujours super bien entendue avec lui. Mais il était solitaire, et parfois avait des idées étranges, comme supprimer des personnes, ou bien des races entières. Dans ce genre de situation, j'essayais de le raisonner. Mais il avait l'impression d'être rejeté, alors il s'éloignait de moi.

Mais peu de temps après, il revenait vers moi, comme si tout ce qui s'était passé n'avait jamais existé. Et le temps à passé. J'étais heureuse quand il était près de moi. J'avais enfin quelqu'un à protéger. Ce tout petit-être nommé Izumi. Pourquoi ce jour là il a fallu que tu t'interposes entre cet homme et moi....


Mais un beau jour, alors que j'étais en train d'étudier au Pensionnat Phoebe, nous entendîmes un bruit. Les rebelles attaquaient ! Ces traîtres ont toujours voulu le malheur de ce Pensionnat. On voyait des élèves tentant de s'enfuir, d'autres utilisaient leurs dons contre les rebelles. Mais moi, j'étais impuissante. Je regardais ce Pensionnat que j'aimais tant s'effondrer sous mes yeux. Les larmes coulant sur mon visage, je savais que c'était la fin.

* C'est bon, c'est la fin. Pas seulement du Pensionnat, mais de tout le monde, même de.... moi.... *

Tout n'était plus que de flammes. Pendant que je cherchais une issue du regard, je ne cessais de penser à Izumi. Il devait encore être à la maison. Il était en sécurité. Il m'avait regardé ce matin-là, comme si  c'était la dernière fois que nous nous voyions. Je n'eus pas le temps de réfléchir plus à son sujet, j'entendis un tremblement de terre. Inquiète, je regardais autour de moi, rien ne laissait présager un éboulement, et pourtant, une pierre juste au-dessus de ma tête était en train de tomber sur moi, je vis mas vie défiler comme dans un film. C'était la fin.


Je me réveillais quelques instants plus tard. Une personne se tenait debout à quelques mètre de moi. C'est lui qui a dû me dégager des décombres. Il était vêtu de noir. D'abord, j'eus envie de m'enfuir puisque les pierres étaient dégagées, mais je ne pus pas.

« Ca va ? Tu peux te lever ? »

J'essayais de bouger tant bien que mal, mais quelque chose n'allait pas.
« Non.... je ne sens plus mes jambes.... elles refusent de bouger... »

« Tant mieux... Tu vas goûter à ces rebelles que tu détestes tant ! Maintenant meurs, petit chat ! »

* Non, ce n'est pas possible ! Il avait l'air gentil, s'il m'a enlevé des décombres, c'était pour me tuer de lui-même ?! Nan, Izu', mon petit frère, non !!!!! *

« Marteeeeel non ! Qu'est-ce que tu lui as fait, salop?! Je l'ai enlevé de ces décombres et ses jambes allaient parfaitement bien !

* Izumi, c'était toi ? Comment as-tu su pour le pensionnat ? Tu t'es inquiété pour moi ? *

Je voulais bouger, pour te serrer dans mes bras, mon frère chéri. Jouons comme avant, rigolons jusqu'à pas d'heure. Rapproche-toi de moi, réveille-moi !

Tandis que le rebelle pointait levait sa lame vers moi, je vis le corps de mon frère s'interposer. Mes yeux apeurés, voyaient déjà le dénouement de cette histoire.

« IZUUUUUUUUUMIIIIIIIIIII NNOOONN !!!! »

« Tu as l'esprit tordu comme ces misérables humains ! T'aurais pu en être un vu ton caractère. Dommage que ton don soit inutile pour te protéger ! »

Il s'est toujours sentit seul. Avait-il des doutes sur sa race ? Vu que son don n'a rien de spectaculaire, peut-être qu'il pensait qu'il descendait des humains. Non de toute manière cette idée est impossible, les humains ont disparu. Pourquoi avais-je réfléchis, au lieu de lui dire de s'enfuir ? *

La lame s'abattit sur lui, et je ne pus que regarder et implorer son pardon, tandis que son corps ensanglanté retomba inerte sur le sol.  Le rebelle s'enfuit, comme s'il avait accompli sa mission.


« Nan, tue-moi ! TUE-MOIIII!!!! »

Je pleurais. Je rampais près du cadavre de mon frère espérant le voir bouger. Un éternel sourire était gravé sur son visage, et ses yeux bleus tournés vers-moi. Des larmes ? Je lui prenais la main en lui disant que tout ira bien, mais il n'était déjà plus...

Après cette catastrophe, et le décès de mon frère. Je me suis renfermée. Je ne voulais plus voir personne, je voulais mourir, c'est tout. Mais mes parents m'ont parlé d'un autre Pensionnat Phoebe à l'autre bout de la planète. Cette idée me paraissait absurde, mais j'ai fini par me renseigner, et apprendre que l'existence ce de Pensionnat s'avérait vraie. Au début je voulais y aller que pour montrer que j'étais encore pour la paix des races, mais maintenant, j'y suis pour oublier, et prendre un nouveau départ.

J'espère que vous en savez plus sur mon histoire, et que vous me comprenez un peu mieux. Je n'ai pas révélé toute mon histoire, car qui sait, certains morceaux ne seront peut-être qu'exclusifs à certains élèves en qui j'aurai une confiance inébranlable.