| Sujet: ©Law Galerie Mar 9 Juil - 15:49 | |
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Prologue: Je sentais mon corps se poser lentement sur une surface duveteuse. Mon dos se reposait lui sur une surface plus dure et plus âpre. Le chant des oiseaux parvenait à mes oreilles, alors que la douce brise qui soufflait venait me rafraichir délicatement le visage. Dans le continu de ce même souffle, je percevais une voix... Je reconnaissais cette voix, C'était celle de Théobald ! J’ouvris lentement les yeux. Il se tenait là, devant moi un genou à terre, son air inquiet m'interpellais et je m’empressai de lui demander. «Qu'est-ce-que... Que s'est-il passé ? dis-je : Répond moi mon ami... » La tête de Théobald se relever instantanément, la surprise mêlée à son inquiétude et se renouvela en moi la confiance aveugle que j’avais en lui. « Altria... je vous demande pardon, pardonnez-moi d'avoir péché mais, la tentation était trop puissante, elle et vous étiez trop proche, il était en mon devoir en tant que chevalier de vous séparer de cette femme chevalière » Ce fut un rude coup de poignard qui traversa ma poitrine, je réalisais enfin la vérité. Il y a une lune de cela, Théobald m'avait surpris à embrasser une jeune femme, celle-ci souvent appelée "la femme chevalière". Sous les ordres de mon père, Théobald n'avait pu se résoudre à lui désobéir, et donc de m'assommer avant de m'éloigner du château. « Où sommes-nous ? Je ne connais pas cet endroit, ce ne sont pas les terres de mon père ! braillais-je en le regardant tel un animal sauvage : Répond moi, chien ! »
C'est alors que je tournai la tête, regrettant ces paroles envers l'homme que je connassais depuis ma plus petite enfance. Mon esprit cependant divaguait, formant le visage de ma bien-aimée; qu'allait elle devenir ? Je voulais encore une fois, pouvoir sentir son corps nu contre le mien, je voulais encore une fois, oui encore une fois pouvoir ressentir l'amour que cette femme me donnait.
« Excusez-moi Altria mais votre père ma donné l'ordre de garder cette information pour moi, je vais vous amener au couvent le plus proche, en espérant que cette femme chevalière ne vous ait point défloré... »
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