Finnick AUSTIN ; 19 ans né le 3 Février ; Hétérosexuel ; Cycle D ; Classe 2 étudiant en médecine ; Aquatique (Saumon);


DON ; Don du froid, je peux faire tomber la neige, la température et congeler l'eau.
+Faire tomber la neige c'est bien beau, mais provoquer un blizzard ? Aii.
+Faire tomber la température, mais je ne suis jamais allé plus loin que le -10 °C.
+Je peux invoquer de la glace, mais pas à partir de rien, il faut obligatoirement de l'eau à la base.
-Mon don consomme l'eau de mon corps, qui n'est pas illimité, je risque la déshydratation, du coup mon pouvoir est très limité.
-Je dois boire beaucoup (de l'eau bien sur ;) )
-Je ne maitrise que très peu mon don, qui répond souvent à mes émotions.
PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ;

Code:

Masaomi Kida ; [i]Durarara[/i] ; Finnick Austin

♣ Description : Il est assez simple de me reconnaitre (même si parfois je ne me reconnais pas moi-même dans le miroir), je ne suis pas très costaud, assez chétif en fait. Je suis très fragile physiquement (et mentalement aussi). J'ai des cheveux blonds lisses encadrant des yeux vacillant entre le doré et le rose pâle. Un visage très efféminé et une peau très pâle, pas assez pour que je ressemble à un mort-vivant mais suffisant pour me donner un air maladif. Et je ne fais rien pour arranger ma santé, je fume comme un pompier.

Mentalement, je suis dérangé, perturbé, névrosé tout ce que vous voulez. Mais pas dépressif ! Ah çà non ! Lunatique, extrémiste et schizophrène, tout çà serait lié ? Je l'ignore. J'ai vécu l'horreur de la guerre, mais c'est pour un autre épisode. Je suis également kleptomane, et j'ai souvent quelques absences, peut-être de l'épilepsie. J'ai une mémoire immédiate digne d'un Alzheimer. J'ai du mal à reconnaitre les visages, la lecture me donne la migraine. Pour çà que je porte des lunettes si je fais quelque chose de pointilleux. Je suis assez gueulard et agressif, voire très vulgaire. Dans mes beaux jours, je fais preuve d'un cynisme à toute épreuve, d'un sang-froid imperturbable et d'un humour noir incompris. Mon double, lui, nommé Aphrodite, est tout l'inverse,  débordant d'amour, affectueux, bienveillant, altruiste et d'une joie de vivre qui me donne envie de vomir.

♣ Dossier du Pensionnaire :

Canard ou Mouton ? ...
Viande ou poisson ? Je suis végétarien --' et pas cannibale non plus...
Si vous étiez un légume ? Un artichaut, pourri à l'extérieur et tendre à l'intérieur.
La couleur de votre serviette ? Bleue
Vos phobies ? Les explosifs, les trucs bruyants et... les ours.  
Si on vous annonce que vous mourrez dans moins de 5 minutes ? Je tente de me noyer pour précipiter ma mort bien que je ne puisse pas me noyer --'
Vous dans quinze ans ? Chirurgien renommée.

♣ Votre histoire :::
Première entrevue
-Alors Finnick, je suis Dr.Argon, thérapeute, et voici notre première entrevue.
Putain de docteur à la con, putain de sourire à la con, tu veux mon fric c'est çà !? Et bin chui fauché, connard.
Au lieu de tout çà, je gardais le silence, en le fusillant du regard.
-Que me vaut ce regard noir Finnick ? Je suis là pour vous aider.
J'eus une douleur au front, un flash.
"Allez, il est là pour ton bien Finnick" me souffla Aphrodite.
-Ta gueule !
Le thérapeute failli faire une crise cardiaque, les larmes me vinrent presque instantanément. Dr Argon se calma, et d'un regard empli de gentillesse, il alla droit au but, et je l'en remerciais. Tandis que je m'arrachais les cheveux.
-M.Austin, vous souffrez du Complexe d'Aphrodite, et je suis là pour vous aider. Ce n'est pas une névrose si grave. Je vais vous en apprendre plus. Ce complexe atteint les gens qui ont tout perdu dans la guerre, qui ont leur cœur emplie de haine et de tristesse à la fois. Votre esprit à voulu se rééquilibrer, et a inventé l'entité d'Aphrodite, qui elle est pleine d'amour.
Je le regardais, plus que surpris parce qu'il disait. Le thérapeute continua :
-M.Austin, vous souvenez vous de ce qui a pu provoquer ce phénomène rare ?
Je pleurais abondamment, en hoquetant faiblement, je secouais la tête. Pas pour répondre à sa question, je savais très bien pourquoi j'allais si mal. Mais pour refuser de parler.
-En parler pourrait vous faire du bien, allez-y, évacuez tout ce que vous avez sur le cœur, sous la forme que vous le désirez.
Ma main tremblante glissa sur le bureau, prit une feuille et un stylo, et j'écrivis. Les idées sortaient mieux à l'écrit. Et c'était plus claire. Voici ce que j'avais fini par écrire au bout de trois minutes :

Je m’appelle Finnick Austin, né norvégien, de parents attentionnés et aimants. On a déménagé en Angleterre. Notre petit village était le plus paumé du pays. Il a été rayé de la carte. La guerre. Une bombe d'essai a été tirée sur les civils, j'ai été appelé de l'université d'Oxford où je suis des cours de médecine, on m'a appris la mort possible de toute ma famille. J'ai pris la voiture, j'ai trouvé mes parents dans un petit hôpital de fortune. Blessés mais toujours vivants. Je partais à ma voiture pour porter mains fortes aux médecins, une autre bombe à achevée les mourants.

Le thérapeute lu tout çà, je pleurais de plus belle. Il me dit :
-Vous n'avez plus ni famille ni métier, ni maison ou vivre -je prenais chaque mot comme un coup de massue- j'ai une proposition à vous faire. Vous connaissez le Pensionnat Phoèbe ? Un pensionnat idéaliste, deux semaines de cure ici, et je vous y envoie, ils vous offrent une place en étude de médecine. A vous, un enfant d'Aphrodite. Il vous faudra toutefois attendre la fin des périodes de vacances.
Je pleurais à nouveau, mais cette fois-ci de bonheur. On me donnait une seconde chance.
J’acquiesçais, et parvint même a repousser mon mutisme :
-Aphrodite et moi serions très heureux... de... vivre là-bas.

5 min plus tard, je nageais dans la piscine, semblable à une sirène sous ma forme hybride, sous l'eau, je me sentais bien, coupé du monde extérieur.

Seconde entrevue
-Bonjour Finnick, comment allez-vous ?
Comment je vais, je ne sais pas, j'ai juste envie de me foutre en l'air pour quitter ce monde pourri, je fais des cauchemars, ne dors plus, mes cernes en témoignent, en plus je fais des black Hout, Aphrodite reprend parfois le dessus sur moi. Et parfois, j'ai même des envies de meurtres, car je ne tolère plus que certaines personnes puissent vivre tranquillement alors que j'ai souffert, un grand sentiment d'injustice monte en moi. Et si l'alcool avait été autorisé dans cette clinique, je me serais pris une murge en tentant le coma éthylique... Surement pour çà que l'alcool est interdit d'ailleurs. J'avais même tenté de mettre de côté des médocs pour en prendre un max d'un coup, raté, une infirmière m'avait chopé en flag'... Et comment j'allais moi ?
-Bien.
Dr.Argon était perplexe. Visiblement il ne me croyait pas, et franchement, il fallait avoir les yeux arrachés pour ne pas voir que je vais mal.
-Si tu le dis mon garçon... Enfin, j'aimerais en savoir plus sur... disons... l'accident.
Au moins j'avais retrouvé l'usage de la parole, mais le choc que j'avais subi au moment où la bombe était tombé a 200 mètres de moi... Disons, avait changé à jamais ma personnalité. Même moi je ne me reconnaissais plus. Mais au moins, j'avais retrouvé l'usage de ma langue :
-Que voulez-vous savoir ?
-J'ai vu sur votre fiche, l'accident date d'il y a 6 mois, qu'avez-vous fait avant que l'on vous retrouve ?
Je ne sais pas, j'ignorais que j'avais passé 6 mois à vagabonder... Avant que l'université ne me retrouve... Me forcer à réfléchir me causa une migraine. Mais ce n'était qu'une succession de trous noirs.
-Je... Je ne me souviens pas... Je me souviens de... Je marchais, seul sur les routes. Ma voiture cassé. En proie à un grand chagrin. Je crois... J'avais tenté de me suicider de nombreuses fois, mais on m'avait toujours arrêté avant. Que ce soit Aphrodite où des habitants, que je soignais.
Des choses que j'ignorais me revinrent en mémoire. Je continuais sur ma lancée.
-Je... Marchais au hasard, c'était horrible, j'avais l'impression de marcher en enfer, les villes ravagées. Des civils en feu... D'autres sans membres.
Je marquais une pause, terrassé. Je n'arrivais même plus à pleurer.
-Je soignais tout ce que je pouvais, on m'accordait l'hospitalité, le peu de choses que mes patients avaient à manger contre des soins. Je mangeais le moins possible. Le pire était surtout la déshydratation. Des puits détruits.
-Je comprends mieux, souffla Dr Argon en m'encourageant à continuer.
Mais je ne continuais pas. J'eus un flash. Finnick était partie, cédant sa place à Aphrodite :
-Bonjour Monsieur, dis-je tout sourire.
-Aph...Aphrodite ?
-Oui c'est moi ? Monsieur ? Vous allez bien ? Vous êtes tout pâle...
-Non, non sa va, que me vaut votre apparition ?
Je fis la moue, en souriant bêtement, en dégageant une mèche de mes cheveux en riant.
-Je voulais vous dire. Finnick et moi, ne partageons pas nos souvenirs, d'où les trous noirs. Et je vous suis totalement reconnaissant de lui venir en aide. Faites en sorte qu'il ressorte de sa dépression, s'il redevient comme quand il étudiait, gentil, attentionné et doué d'empathie, nous deviendrions le meilleur médecin du monde, car je ne peux pas disparaitre, expliquez-lui que nous ne faisons qu'un, et cela à jamais.
-Il en sera ainsi, promit Dr.Argon.

Deux semaines plus tard...
C'était la première fois que je rencontrais le directeur. Nous avions parlé de ma future inscription. Les présentations avaient étés rapides, mais je n'étais pas encore disposé à partir, du moins, pas tout de suite. Certes j'allais mieux, mais j'avais une question qui me taraudait :
-Dites Monsieur le Directeur, j'ai une question, mais j'ai un peu de mal à la formuler. Disons, j'osais espérer que vous auriez vu parmi vos élèves, l'un d'entre eux qui me ressemble. Peut-être énormément, peut-être pas. A vrai dire, je ne l'ai jamais connu. Celui que je cherche est mon jumeau.
-Hum, laisse-moi réfléchir, oui en effet, à te regarder, quelqu'un te ressemblait beaucoup. Comment s’appelle-t-il ? Pour commencer.
-Edward Austin.
-Sa ne me dit rien.
-Il a peut-être un autre nom...
Le Directeur semblait réfléchir.
-J'ai des milliers d'élèves, et je ne les connais surement pas tous de vue. Puis l'ancien Phoèbe est tombé sous les rebelles...
J'avais le regard las.
-Vous savez, repris-je, ma mère m'avait laissée une lettre peu avant qu'elle ne meure. Tenez, la voici.
Je lui tendis.

Finnick,
Je t'envoies cette lettre car ton père et moi avions décidé que tu étais enfin en âge de savoir.
Je n'ai pas donné naissance qu'à un seul joli garçon comme toi, vous étiez deux, tu as un jumeau. Vous vous ressembliez comme deux gouttes d'eau. Sauf qu'il y avait un bébé saumon et un bébé guépard. Je t'avais déjà maintes fois expliqués combien tu étais mignon, tu ressemblais à une sirène.
Toutefois, tu dois surement te demander en lisant ces lignes, pourquoi vous n'avez pas grandi ensemble ?
Notre famille était si fragile, ton père avait perdu son boulot de charpentier, et moi je faisais tout pour faire vivre notre famille avec mon salaire de femme de ménage. Nous n'avions jamais été une famille très riche tu sais. Et l'un de vous était le bébé de trop...
Je sais, c'est horrible, et nous avions pris cette décision difficile non sans larmes, juste après vous avoir nommé.
Et ne me demande pas pourquoi, nous t'avons gardé toi. Nous avons mis Edward à l'adoption pour pouvoir vivre de l'argfent en échange. Mais finalement, c'est une riche famille qui nous l'a pris.
Comme je me déteste maintenant, je n'aurais jamais du faire cela. Même si cet argent nous a sauvé de la rue...
Je m'en veux énormément, mais nous n'avions pas pu faire autrement. J'espère de tout mon coeur que la vie de notre petit Edward soit radieuse avec ses parents adoptifs.
Je te prie de nous excuser, nous t'aimons Finnick, de tout notre coeur.

Maman.

Le Directeur eut soudain comme une illumination.
-Et si c'était ?...
Il fouilla dans les ordinateurs et en sortit une photo d'un jeune homme qui me ressemblait comme deux gouttes d'eau, malgré un imposant cache-oeil. Sous son visage, je pouvais lire :

Sancto Sakaii, date de naissance inconnue, type jayuu terrien (guépard), mort au combat lors de l'effondrement du Pensionnat Phoèbe

Il y avait bien d'autres détails sur les circonstances de la mort de mon frère que je n'avais jamais connu, mais je n'avais pas le cœur à lire. Peut-être un jour...


Lettre des Sakaii à Dr.Argon
Bonjour/Bonsoir Monsieur Argon,

Je suis Mme Sakaii, je vous écris pour vous faire part de la vie de Finnick après sa sortie de votre hôpital.
Après l'accident, nous avions appris que Finnick était orphelin et sans famille. Nous entretenions, mon mari et moi, un relation mensuelle avec ses parents. Pour échanger de nos nouvelles.
Autant dire que nous avions été terrassé par la nouvelle de la mort de Joselyn Austin et Neil Austin, et surtout par celle de notre fils adoptif. Nous nous sentions toujours coupable d'avoir élevé Edward, que nous avions renommé Sancto, loin de sa famille.
Et c'est donc tout naturellement, que mon mari et moi avons insisté pour prendre la garde de Finnick. Certes il ne remplacera jamais Sancto, et nous remplacerons jamais ses parents. Mais il nous est tout naturel de prendre en main son éducation, c'est une dette que nous avons envers sa famille. Nous avons accompagné Finnick dans son deuil, tout en faisant le nôtre.

Tout çà pour dire, cela fait deux semaines qu'il vit chez nous. Il semble nous être reconnaissant de l'héberger, même si c'est autant compliqué pour lui que pour nous. Mon mari qui a commencé à lui donner une éducation "mondaine" a noté beaucoup d'améliorations. Nous nous efforçons à l'élever comme notre propre fils. Finnick semble très doué en carte marine, en navigation et pour la danse. Il a quelques notions d'argent, et était déjà très bien élevé. Et M.Sakaii a rapidement fini par nommer Finnick héritier des Sakaii, après avoir bouclé son adoption auquel il ne s'est pas opposé. Il a toutefois refusé de porter notre nom. Il nous a annoncé qu'il serait prêt à le porter plus tard mais à coté du sien, car il désire ne jamais oublier d'où il vient.
Mais toutefois, et conformément à votre décision, nous l'enverrons au Pensionnat Phoèbe pour parfaire ses études de médecine. Et il viendra donc chez nous, à Rio de Janeiro au Brésil pour les vacances. Ainsi, mon mari continuera à le former pour prendre sa suite.

C'est donc sur cette note d'optimisme que je finis cette lettre.
Nous vous remercions,

Mme Sakaii.