Un : il fessais beau.
Deux : Je ne voulais pas allez en cour.
Trois : J'avais une folle envie de courir.


Le soleil s'était levé c'était bon signe la promenade vers la ville allait pouvoir commencer enfin il fallait déjà que je me lève ! Je sortis donc de ma couche pour voir le paysage qui s'offrait à moi, quel beauté ! Mmh oui peut être un jour ... Enfin bref laissons ces pensées pour le moment, Je me prends donc un petit déjeuner plutôt appétissant dans ma chambre. Je pris le premier survêtement qui passais, sauta dans mes baskets. J'avais l'ai d'une fille totalement normale. Enfin tant que mes cheveux devenais pas des plumes.
Je pris le chemin de la forêt me laissant emporté par le calme des arbres. Loin du pensionnat je me santais bien. Certes j'étais pas très active en se moment, et je ne passais jamais du temps avec mes coéquipiers rebelles. Je devrais renouer peut-être avec Lizzieste. Mais bon, j'aimais être seule.
Ma vitesse décupla sans que je m'en rendre vraiment compte, mais j 'avais cette agréable sensation de courir. Je sortit de la forêt tel un bolide humain. Je me ralentit mon allure et me dirigea vers la grande rue. C'est alors que je me pris les pieds dans un obstacle et tomba la face la première contre le sol. Je secoua la tête et me releva. Dans un saut je fut debout et vit l'objet de ma chute. Une valise. Je chercha le propriétaire, qui se trouvais être une fille. Je lui fit un regard étrange et dit :

-Vous êtes perdue ? Vous ne savez pas que souvent dans une rue passe des gens et que poser sa valise au sol en plein milieux peut-être dangereux ? M'enfin c'est pas grave. Donc j'imagine que vous êtes pas d'ici et que vous cherchez... Mmh... Un pensionnat ? Je me trompe ?

Ma mère posa son regard désolé sur moi. Je la serrai fort dans mes bras, lui disant qu’elle n’avait pas à s’en faire. Que j’allais revenir. Du moins, j’espérais revenir. J’embrassai mon père une dernière fois et prenant ma valise dans mes mains je me dirigeai vers le train. Je ne me retournai pas. Je ne voulais pas voir les larmes qui coulaient le long des joues de ma mère.

    Je fis de longues heures de route dans le train avant d’atterrir dans un petit village. Lorsque je sortis du train. Je ne savais nullement où aller. Je ne savais même pas si j’étais au bon endroit. J’aurais pensé voir un grand édifice devant moi ou bien même une pancarte m’indiquant ou étais le pensionnat. Mais rien. Juste des petits commerces et café un peu partout. Trainant ma valise derrière moi, je me mis à avancer sans direction précise. J’allais bien finir par trouver, j’étais une grande fille après tout. Je m’arrêtai devant un café et regardai dans la vitrine quelques instants. Je vis qu’il y avait là, d’innombrables pâtisseries des plus alléchantes. Mon estomac de petite gourmande ne peut s’empêcher de gronder, ce qui me convaincu de m’arrêter quelques instants et prendre un petit quelque chose. Je me pris un cupcake et un bon café à la vanille française, ainsi qu’une carte de la ville que j’avais trouvé dans un présentoir. Après avoir terminé, je me remis en route la carte en mains. J’avais l’air d’une vrai touriste la carte ainsi tenue grande ouverte devant mon visage. Mais cela ne me dérangeait guère, je n’avais pas peur du jugement des gens.

    Alors que je continuais de marcher la carte devant moi, il y eu un gros coup de vent, rapide et fort qui m’arracha la carte des mains. Elle s’envola rapidement loin de moi et il ne me fallut pas plus que deux secondes pour réagir et courir après celle-ci, laissant ma valise derrière moi, je réussi à attraper la grande feuille de papier et je revins rapidement à ma valise espérant ne pas me l’avoir fait voler. Je fus étonné de trouver une jeune fille couché au sol à côté de ma valise rouge. Je compris bien vite qu’elle avait trébuché et j’accouru auprès d’elle. J’allais l’aider a se relever mais elle le fit par elle-même et avant que je ne puisse m’excuser, elle commença a parler.

-Vous êtes perdue ? Vous ne savez pas que souvent dans une rue passe des gens et que poser sa valise au sol en plein milieux peut-être dangereux ? M'enfin c'est pas grave. Donc j'imagine que vous êtes pas d'ici et que vous cherchez... Mmh... Un pensionnat ? Je me trompe ?

Je repris ma valise dans mes mains me sentant mal de lui avoir causé cette chute.

-Je suis vraiment désolé, vraiment… c’était stupide de ma part je…

Je venais juste de comprendre à cet instant que cette jeune fille devait venir du pensionnat que je cherchais. Elle me demandait justement si j’y allais.

-Hum oui, je cherche un pensionnat, j’ai oublié son nom d’ailleurs, je suis bête… Mais comment avez-vous su ce que je cherchais?

La jeune demoiselle repris sa valise dans les mains et dit l'air gêné. Je lui souris pour essayer de la rassuré et la mettre en confiance. Mais j'étais loin d'avoir envie de faire amie-amie. Je l'aiderai, car la jeune fille est perdue et que si j'étais à sa place, j'aurais bien aimer que l'on m'aide aussi.

-Je suis vraiment désolé, vraiment… c’était stupide de ma part je…

Elle me regarde étonnée et s'arrête un instant, l'air de comprendre que je venais de lui dire quelque chose.

-Hum oui, je cherche un pensionnat, j’ai oublié son nom d’ailleurs, je suis bête… Mais comment avez-vous su ce que je cherchais?


Une folle envie de rire me pris. Son innocence était amusante. C'était pas un rire méchant, mais entraînant comme je savais les faire pour donnez confiance au inconnus. Puis je lui fit un grand sourire.
 
-No problem, j'ai dit. J'avais qu'a faire attention où je mettais mes pattes. Votre valise est pourtant bien voyante. Allez oublions cet incident. Quand à comment j'ai sus que vous étiez une future du Pensionnat Phoebe, car
Un vous êtes pas là pour un boulot quelconque vous êtes bien trop jeune.
Deux, j'en fais malheureusement partie.
Trois, on dirai un petit oisillon totalement perdue, et la plupart des nouveaux sont comme vous.
M'enfin, je m'appelle Alyamina. J'étais partie courir mais je pense que m'on entrainement s'arrête ici. Voulez-vous vous balader avec moi ? Puis on retournera à notre *toussote* maison.

-No problem, j'ai dit. J'avais qu'a faire attention où je mettais mes pattes. Votre valise est pourtant bien voyante. Allez oublions cet incident.

J’étais tellement soulagée qu’elle ne m’en veuille pas. J’avais eu tellement peur de me faire des ennemis dès mon premier jour.

-Quand à comment j'ai sus que vous étiez une future du Pensionnat Phoebe, car Un vous êtes pas là pour un boulot quelconque vous êtes bien trop jeune.

Bah non, je n’étais pas si jeune que cela. Je veux dire si j’avais voulu me trouver une job, j’aurais réussi, j’avais l’âge. À moins que tout soit différent ici, ce n’est pas le même endroit. Peut-être que les choses ne fonctionnaient pas comme chez moi, à Londres.

Je n’allais pas lui mentionner tout cela. J’étais quelqu’un qui aimait plus écouter qu’autre chose. Je n’aimais pas vraiment faire la conversation. Donc, le moins de parole de ma part était ce que j’aimais le mieux. C’est donc un peu dans mes pensées que je continuai de l’écouter.

-Deux, j'en fais malheureusement partie. Trois, on dirai un petit oisillon totalement perdue, et la plupart des nouveaux sont comme vous.
M'enfin, je m'appelle Alyamina. J'étais partie courir mais je pense que m'on entrainement s'arrête ici. Voulez-vous vous balader avec moi ? Puis on retournera à notre *toussote* maison.

Je sus finalement son nom. Alyamina, c’était joli.

-Moi c’est Cassie…

En examinant un peu plus sa phrase je commençai à me poser des questions, et cette fois, je les dis à haute voix.

-C’est juste mon impression ou on dirait que vous n’aimez pas vraiment cet endroit?

A cause de tout cela, je n’étais plus certaine d’avoir fait le bon choix, j’avais peur que cette école ne soit pas pour moi… Et si je ne m’y plaisais pas? Je ne pouvais pas rentrer chez moi, mes parents avaient payé cher pour que je vienne ici, à l’autre bout du monde. Je ne pouvais pas leur faire cela… Je commençais à angoisser à cause de tout cela, mais je tentai de ne rien laisser paraitre.

-Et hum, oui, je veux bien me balader…

En fait je ne savais pas trop si j’en avais envie, j’étais très fatiguée du au long trajet et j’avais hâte de découvrir le pensionnat, mais en même temps, je ne voulais pas décevoir ma première rencontre…

-Moi c’est Cassie…

Je lui fit un grand sourire. Elle à l'air timide cette jeune femme. Je ne savais pas si elle allez se poser des questions sur ma description du pensionnat, mais j'avais mon mensonge tout prêt depuis des années. Enfin, c'était une demi vérité. Pas un mensonge.  Mais elle me laissa pas le temps de réfléchir plus. Ce que j'attendais arriva.

-C’est juste mon impression ou on dirait que vous n’aimez pas vraiment cet endroit?

Je pris un air que je voulais calme, regarde le ciel un instant avant de reposer mon regard sur elle. Un air frais me passe dans les cheveux et je souris :

-Non ! C'est pas que je l'aime ou que je ne l'aime pas ! C'est qu'il n'est pas aussi vaste que le ciel, et qu'il y a beaucoup moins de liberté que l'à haut. *désigne le ciel*. Je suis une chouette effraie et j'aime voler librement. Mais tu m'as l'air très fatigué. Viens, je vais te faire une visite express de la ville et puis je t’amènerai au pensionnat. Donne ta valise. Je vais te la prendre.

Je me sentie d'un coup, normale, sans chefs au dessus de moi, sans réunion, sans conseil des élèves, sans guerre... Bref, j'avais l’impression d'être une jeune femme avec une amie. Il était peut être un peu tôt pour qualifier Cassie comme amie, mais sa présence était agréable.
Sans lui laisser le temps de riposté, je lui pris son sac des mains et lui fit un sourire des plus sincère.